Je suis allée à l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde

30 octobre 2018 - Curium

Par Jia Liu

 

Crédit: INM

« Les jeunes, de nos jours, passent leurs journées sur leur cellulaire et ne participent plus à la vie citoyenne », disent plus d’un.

Est-ce une réalité que l’on doit accepter comme telle ou un préjugé tenace au sujet de la nouvelle génération? Peu importe l’exactitude de ce propos, L’institut du Nouveau Monde, à travers sa 15e édition de l’École d’été, interpelle haut et fort les deux millions de jeunes du Québec à changer le monde!

Cet événement, auquel j’ai eu la chance de participer, m’a ouvert les yeux sur des enjeux, mais surtout des solutions apportées par des jeunes, et ce, à l’échelle locale et mondiale. La crise des réfugiés, le processus de réconciliation avec les peuples autochtones, la pollution de l’environnement et de la mer par le plastique ont tous été abordés lors de panels de discussion en présence de spécialistes dans le domaine.

Durant ces quatre jours d’ « école d’été », je n’ai jamais ressenti de l’ennui, une sensation souvent associée aux « cours d’été » habituels. Tout au contraire, les activités, qui m’apparaissaient les unes plus captivantes que les autres, s’enchaînaient sans me donner le temps de reprendre mon souffle.

crédit: INM

En avant-midi, atelier participatif sur l’action communautaire au cœur du progrès social, au midi, dîner engagé où j’ai mangé à table avec des entrepreneurs, journalistes et présidents de compagnies, en après-midi, initiation à l’entreprenariat social, et en soirée, le fameux Dialogue Jeunesse des Chefs, où plusieurs candidats aux élections provinciales venaient répondre sur scène à des questions posées par des jeunes sur les sujets les plus préoccupants. Voilà ce à quoi ressemble une journée de l’École d’été.

J’appelle humoristiquement ça du speed inspiring, une activité consistant à s’inspirer des projets, des idées, des paroles de personnes créatives et audacieuses pour amener notre propre bouilloire à ébullition.

On le sait, le taux de rétention de l’information audiovisuelle varie entre 5-20%. Cependant, si j’ai retenu quelque chose durant toute ma participation à l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde, c’est qu’en tant que citoyens québécois et canadien, on vit dans un berceau hermétique, réglé à la température corporelle normale (entre 36,5 °C et 37,5 °C selon les individus), à la luminosité idéale, dans le confort de notre édredon et de notre oreiller.

Si bien qu’on oublie souvent que d’autres ne vivent pas dans les mêmes situations que nous, que nous sommes privilégiés de vivre dans un cocon, ajusté de façon à maximiser notre bien-être. Alors, il faut se réapproprier l’utilisation de nos organes de la vision pour percevoir les problématiques qui nous entourent et devenir des acteurs de changement dans notre communauté.

Jia Liu

Pour en savoir plus :  ecole.inm.qc.ca

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